Avant de commencer votre formation et vos stages en milieu professionnel, vous devez être à jour de certaines vaccinations. Ces obligations visent à vous protéger, ainsi que les personnes que vous accompagnerez, contre des maladies transmissibles dans le cadre des soins.

Vaccinations obligatoires

Pour les infirmier·es, aides-soignant·es et auxiliaires de puériculture, la réglementation impose :

• Hépatite B
  Vous devez avoir reçu les 3 doses du vaccin et fournir la preuve d’une immunité suffisante (dosage des anticorps anti-HBs). Cette vaccination est essentielle, car le virus se transmet par le sang et certains fluides biologiques.
• Diphtérie, Tétanos, Poliomyélite (DTP)
  Le schéma vaccinal doit être complet et à jour. Les rappels sont nécessaires : tous les 20 ans jusqu’à 65 ans, puis tous les 10 ans.

Vaccinations fortement recommandées

Même si elles ne sont pas légalement obligatoires, certaines vaccinations sont vivement conseillées pour votre sécurité et celle des patient·es, en particulier en pédiatrie, maternité ou auprès de personnes fragiles :

• Coqueluche : rappel pour limiter les risques de transmission aux nourrissons.
• Grippe saisonnière : vaccination annuelle recommandée à l’automne.
• Rougeole, Oreillons, Rubéole (ROR) : deux doses si vous n’êtes pas déjà immunisé·e.
• Varicelle : pour les personnes n’ayant jamais eu la maladie ni été vaccinées.
• COVID-19 : recommandée, même si elle n’est plus obligatoire depuis 2022.

Avant votre entrée en formation

Dès votre admission, l’école vous demandera un carnet vaccinal complet ou un certificat médical attestant de votre immunité.
Si vous n’êtes pas à jour, vous devrez prendre rendez-vous rapidement avec votre médecin ou un centre de vaccination, car sans justificatif, l’accès aux stages peut vous être refusé.

Étudiant·es, vous restez dans votre régime de sécurité sociale actuel !
À la rentrée universitaire, vous n’avez plus à faire de démarches d’affiliation à la sécurité sociale étudiante.

Adoptez les bons réflexes dès la rentrée !
Il est important de créer un espace personnel (pour le régime général de l’assurance maladie c’est le compte ameli), et de renseigner ou de mettre à jour vos informations (adresse postale, RIB, médecin traitant) afin de pouvoir bénéficier de tous les services auxquels vous avez droit.
Pensez à mettre à jour votre carte Vitale !

Prise en charge de vos frais de santé 

L'Assurance Maladie vous rembourse 70% de vos frais de santé si vous consultez en priorité votre médecin traitant. Afin de compléter vos remboursements, vous pouvez souscrire une complémentaire santé qui prendra en charge les 30% restants.

Deux organismes spécialisés offrent des solutions adaptées aux besoins de santé des étudiants :

• La  mutuelle santé étudiant
• La SMENO

Les aides à la mutuelle étudiante

Pour réduire le coût d’une mutuelle santé étudiante, plusieurs aides sont disponibles. La Complémentaire santé solidaire (CSS), accessible sous conditions de ressources, permet de bénéficier d’une couverture santé gratuite ou à moindre coût. Les étudiants boursiers ou en situation précaire peuvent souvent en profiter. Certaines régions, universités ou organismes proposent également des dispositifs spécifiques pour aider à financer une partie des frais de mutuelle. Renseignez-vous auprès de votre caisse d’assurance maladie pour découvrir les options adaptées à votre situation. Ces aides sont un véritable coup de pouce pour garantir une protection santé sans mettre en péril votre budget étudiant.